L’histoire de L’École de Vienne
L’École espagnole de Vienne est la plus ancienne des quatre écoles (16ème siècle). A l’instar des écoles de Lisbonne et de Jerez, Vienne appuie son travail sur une race déterminée, dont elle assure, de façon directe et par corrélation la promotion, la pérennité et l’élevage. Comme l’école de Lisbonne, elle est le garant et le porte-flambeau de cet élevage. L’École espagnole de Vienne est remontée de chevaux Lippizans descendant des chevaux espagnols. Cette école n’utilise que des entiers, travaillés selon un programme précis, inchangé depuis les origines de l’école.
Chaque matin, le rituel se renouvelle. Chaque écuyer, uniquement des hommes, travaille pendant une vingtaine de minute un étalon qui lui est amené dans le manège. Quatre à six chevaux sont ainsi présentés par chacun d’entre eux, chaque jour.
Quels sont les équipement des écuyers ?
En matière d’équipement, les écuyers de l’École de Vienne utilisent le filet à aiguilles pour les jeunes chevaux, mais aussi dans le travail à pied, aux longues rênes, au travail ou en gala. Si le filet possède une sous-gorge, la bride, elle, n’en a pas. La bride est utilisée en présentation, sous la selle, uniquement pour les chevaux dressés. Elle se compose du mors de filet et d’un mors de bride en forme de S orné d’une bossette représentant les armes de la maison d’Autriche. Les montants du mors de bride, le frontal, la muserolle (à la française) et les rênes de bride sont ornés de différents motifs en laiton.
La selle de travail est une selle anglaise, en cuir marron. Elle possède deux battes, à l’avant et à l’arrière et est recouverte d’une peau de cerf blanche. Elle est maintenue en place par une sangle de chanvre, un trousse-queue et une bricole ornée de galons dorés (deux bandes pour l’écuyer, trois bandes pour l’écuyer en chef). Pour la présentation aux longues rênes, le cheval porte une chabraque rouge bordée de galons d’or et décorée des armoiries impériales : l’aigle à deux têtes au vol déployé.